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Actualités précedentes
février 2017
La prochaine intervention de Formactrice aura lieu pour l'ISG Alumni
jeudi 23 février de 18h30 à 20h30
8 rue de Lota - 75116 Paris
Pour vous inscrire
☞ c'est ici ou ☛ ici
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mai 2017
FORMACTRICE accompagne ZOOM en tournée
du 10 au 24 mai 2017
10 représentations au coeur de la Guyane
Une classe : c'est la réunion annuelle des parents d'élèves. Elle est là, elle aussi, la mère du Burt. Son fils n'est plus scolarisé mais elle s'est invitée. Alors comme le chef d'établissement est en retard, elle se lève et parle. Elle raconte, se raconte, la conception de son fils sous les auspices d'Hollywood, le largage de Bernard, le cul-de-sac de l'assistance sociale et de la galère, l'urgence de sortir de là et par le haut, surtout pour son Burt, l'obsession des paillettes et de la réussite, la course effrénée, l'attente sans fin de réponses inévitablement négative, jusqu'au jour où....
Derrière ce parcours clownesque, c'est bien la détresse d'une enfant devenue mère trop jeune et de son fils en perdition qui nous est racontée. C'est aussi l'avénement de la parole et de la résilience qui l'accompagne, chez une femme qui n'a jamais su aligner trois mots à son gamin.
C'est aussi l'irruption du théâtre dans l'ordinaire d'une salle de classe et son cortège joyeux de questions essentielles de la vie posées au coeur même de l'adolescence.
Avec Linda PREVOT CHAIB
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juin 2017
Séminaire de la FNI 7 & 8 juin 2017 à Strasbourg
En partenariat avec AleVia Conseil 360, FORMACTRICE animé un atelier dynamique de jeux de rôles avec les 120 cadres syndicaux départementaux de la FNI sur le thème :
La persuasion en action :
comment faire de chaque rencontre une opportunité d'influence ?
Par le jeu de rôle, technique propre au théâtre, associé à l’improvisation, l'atelier a proposé un regard distancié : parce que le théâtre permet de jouer les choses et non l’idée des choses, participants et spectateurs ont expérimenté concrètement les situations proposées.
Afin que cet atelier soit collectif et collaboratif et que tous les participants soient impliqués dans le jeu, chacun a eu pour consigne d’observer activement les prestations à l'aide d'une grille de lecture adaptée.
Chaque jeu a ainsi été apprécié et commenté par l’assistance : la multiplicité des retours a eu pour résultat et prise de conscience, la sensibilisation au regard et le renforcement des capacités d’écoute et d’analyse.
septembre 2017
mars 2018
FORMACTRICE anime un atelier le 14 septembre 2017 sur le thème :
FORMACTRICE anime un atelier le 20 septembre 2017 sur le thème :
La créativité ?
C'est sérieux : amusez-vous !
de 18h30 à 20h30
8 rue de Lota, 75116 Paris
Inscrivez-vous !
octobre 2017
La galerie Marie-Claude Duchosal propose deux rencontres de lecture
extraits de textes de Flaubert, Lucrèce, Carroll, Delteil, Gide ou Colette,
autour de l’exposition " Délicieuse Gravité ", peintures d’Isabelle Bonzom
Textes lus par Agnès Caudan, accompagnée de Victoria Beyman
RESONANCES
Quand le mot dit rejoint le geste de l’artiste,
quand la voix accompagne l’oeil qui écoute,
quand l’oreille qui reçoit vibre des émotions ressenties,
alors écriture et peinture se rencontrent, se répondent et s’incarnent.
février 2018
Retour en Guyane
Dans le cadre d'un accompagnement social par l'art, l'Entonnoir Théâtre a mis en place un projet d'insertion sociale et professionnelle à travers une série de modules artistiques et de stages pédagogiques de définition de projet professionnel pour un groupe de jeunes en difficulté.
Formactrice intervient en fin de parcours, du 20 février au 16 mars pour animer un programme d'ateliers sur 4 semaines. En proposant d'harmoniser acquis professionnels et les techniques du jeu théâtral, ces ateliers auront pour vocation de développer les compétences acquises par un travail sur l'éloquence, la communication orale et la prise de parole maîtrisée.
Vaste projet, bel enjeu, grande impatience de partir à la rencontre de ce groupe d'exception.
Un grand merci à Isabelle et Jean-Luc Niveau pour la confiance qui m'est accordée.
Guyane J-1 :
émotion, émotion, quand tu nous tiens !
Appréhension, trac ? Oh oui, certes. Mais surtout, curiosité, fébrilité, excitation !
Ou comment appliquer à soi-même sa propre pédagogie....
Rentrer dans le jeu des émotions, les repérer, les identifier, les accepter, enfin les apprivoiser pour mieux jouer avec : ce qu'on pourrait appeler l'intelligence émotionnelle. En cultivant cette aptitude à exploiter nos atouts par l'expérience, nous développons certaines de nos qualités en compétences : la conscience de soi, la confiance et l'affirmation de soi, la qualité de nos relations avec les autres, l'empathie.
Pour passer mon trac, je me décontracte : préparation, respiration, décontraction, action !
Rendez-vous dans 4 semaines....
mars 2018
FOCUS
Emergée, je ne peux que rendre hommage au parcours d’une compagnie qui interroge avec une grande lucidité la société et sa jeunesse en Guyane mais pas seulement…
En mettant en place des dispositifs de médiation culturelle, de reconnaissance des pratiques amateurs, d’accompagnement artistique et culturel, d’ateliers dans les quartiers suivies de restitutions publiques, l’Entonnoir Théâtre guide toute une jeunesse qui manque cruellement d’accompagnement et de perspective.
En touchant chaque année plus de 2000 personnes à Kourou, la compagnie escorte de nombreux jeunes dans leur parcours de vie.
Dans cette dynamique portée par l’Entonnoir Théâtre, ce projet d’accompagnement et d’insertion sociale par l’art auquel j'ai eu le plaisir de participer, s’adresse à des jeunes âgés de 18 à 26 ans, en rupture scolaire et en difficulté d’insertion professionnelle, intéressés par les pratiques artistiques. Porteur de cohésion sociale, il vise à permettre à ces jeunes de se remettre sur la voie de l’autonomie, de la « ré appropriation de soi-même » et à envisager pour eux-mêmes un projet de vie personnel et professionnel.
C’est en vivant cette émotion collective à travers cette expérience et cet apprentissage communs qu’émerge la prise de conscience de l’autonomie. Les disciplines artistiques abordées seront toujours des portes d’entrée sur un questionnement de soi, de sa place parmi les autres, dans la société, la communauté, etc.
Et je salue ici le remarquable travail entrepris depuis des années par L'Entonnoir Théâtre, porté par les courageux Isabelle et Jean-Luc Niveau, qui oeuvrent sans relâche et avec une constance remarquable à déclencher le désir de s’accomplir pour ces jeunes mais aussi prendre confiance en soi, oser affirmer des ambitions, et aller se réaliser, ici ou ailleurs, dans quelque domaine que ce soit.
avril-mai 2018
Formactrice intervient pour MUSA DECIMA
auprès de Michelin
We@work : journée de découverte des nouvelles façons de travailler chez Michelin.
septembre 2018
Rentrée guyanaise
Pour la troisième année consécutive, et fort du succès des années précédentes, l'Entonnoir Théâtre renouvelle son projet d’accompagnement et d’insertion sociale et professionnelle par l’art auquel j’ai eu le plaisir d’apporter ma contribution en février et mars de cette année, à Kourou en Guyane.
Ce projet allie modules menés par des artistes professionnels de toutes disciplines, des stages pédagogiques et des actions d’insertion concrètes en milieu professionnel, destinés à un groupe d’une dizaine de jeunes en décrochage scolaire ou réinsertion professionnelle.
Pour cette troisième édition, j’interviens en début de parcours pendant 4 semaines du 20 septembre au 20 octobre.
L’enjeu, pour cette première intervention, étant de lancer le programme, de mettre en place la cohésion de groupe, d’initier les rencontres par une proposition de travail à partir des techniques de jeu théâtral sur le corps, l’écoute, le regard, la découverte de soi, de l’autre et de soi face aux autres, entre autres…
Une deuxième intervention pour clôturer le projet est prévu en février/mars 2019 afin de mesurer le chemin parcouru, et de fortifier les acquis par une série d’ateliers faisant appel aux compétences découvertes tout au long des mois précédents.
Quelle joie pour moi de revenir une fois encore dans cette belle province de Guyane.
Un grand merci à Isabelle et Jean-Luc Niveau pour la confiance qui m’est, de nouveau, accordée.
novembre 2018
Théâtre, masque et pédagogie
Le théâtre est un formidable outil pédagogique, ludique mais rigoureux : il est une réponse à la question de l’environnement de l’apprentissage.
Utiliser les techniques de théâtre s’avère particulièrement efficace quand il s'agit de modifier des comportements.
Ce comportement d’apprentissage par le jeu devient efficace parce qu’il mobilise, il implique le participant corps et âme : c’est un moyen de réveiller et capter l’attention.
Jouer, c'est aussi vivre une expérience, en l’occurence une expérience collective, c’est-à-dire : accepter les consignes (les règles du jeu), trouver la liberté à l’intérieur des contraintes, vivre l’expérience avant de comprendre.
La pratique du théâtre transforme ainsi un groupe en une équipe solidaire : la troupe !
"Il n'y a pas ici de personnage mais un être générique neutre. […]
Un masque neutre est en état d'équilibre, d'économie des mouvements. Il bouge juste, dans l'économie de ses gestes et de ses actions... […]
Et pour ceux qui, dans la vie, sont très en conflit avec eux-mêmes, avec leur propre corps, le masque neutre les aide à trouver un point d'appui où la respiration est libre.
Lorsqu'un acteur retire son masque, s'il l'a bien porté, son visage est détendu.
Je pourrais ne pas regarder ce qu'il fait, observer simplement son visage à la fin et savoir s'il l'a porté véritablement. Le masque à tiré de lui quelque chose qui l'a démuni d'un artifice. Il a alors un très beau visage, disponible.
Cette disponibilité acquise, le masque peut être retiré sans crainte de la gesticulation ou du geste explicatif.
Le masque neutre se termine sans masque !…"
Jacques Lecoq
septembre - octobre 2019
Accompagnement social par l'art
Programme d’insertion initié par l’Entonnoir Théâtre
Ateliers de préparation et d’entrainement à l’insertion dans la vie professionnelle
Cette première série d’ateliers s’est déroulée à Kourou en Guyane du 23 septembre au 18 octobre 2019.
Nouveau groupe, nouvelles personnes, nouvelles personnalités, ils sont onze (douze au départ mais l’un d’entre eux a quitté le projet) à s’être engagés dans ce service civique, à accepter de suivre les ateliers proposés 24h par semaine et à travers la ou les découvertes ou re découvertes de pratiques et recherches artistiques, de s’interroger sur leur projet de vie personnel et professionnel.
Ce dispositif est une expérience inédite d’apprentissage à l’intérieur duquel cet atelier de 4 semaines se veut comme un labo, un terrain d’expérimentation, et je l’espère, une éducation au regard, à l’écoute et à l’ouverture d’esprit.
Ce programme d’insertion a déjà fait ses preuves. Mais chacun des groupes que j’ai rencontré depuis 2 ans était fondamentalement différent. Si le point commun qui les unit est que ces jeunes êtres sont déjà bien cabossés par la vie, leurs énergies, besoins, personnalités sont aussi différents que les êtres humains le sont entre eux.
Et chaque mise en route de cette aventure s’avère différente de la précédente.
Là ce groupe un peu plus jeune que les autres années et un peu plus nombreux, a démarré sur une énergie au départ plutôt conflictuelle liées à la diversité de leurs personnalités, une difficulté à se concentrer, à s’écouter.
La cohésion de groupe s’est construite sur un apprentissage musclé de reconnaissance de la différence quelle qu’elle soit (ethnique, sexuelle, féminin, masculin…).
Et finalement, chaque conflit a été une occasion en or de mettre à plat et en lumière les difficultés et les questionnements de chacun pour atteindre ce moment où le groupe a commencé à résoudre de lui-même certains conflits internes en libérant les paroles et surtout en acceptant celle de l’autre.
Par cette prise de conscience, ils ont fait preuve d’une réelle maturité déjà bien présente mais camouflée par des comportements sociaux stéréotypés dont le vernis, finalement assez mince, a fini par craquer.
J’ai rencontré, de nouveau, un groupe de belles personnes, turbulentes certes, mais engagées, passionnées et passionnantes et surtout très courageuses.
Il leur reste un beau chemin dans les mois qui viennent, riche en rencontres diverses, en expériences nouvelles, un chemin à parcourir individuellement et collectivement. Et j’attends avec une grande impatience de les retrouver vers la fin de ce parcours, leur enthousiasme et leur générosité intacts.
Papillon, le bagne, les Îles du Salut
Les Îles du Salut, au large de Kourou, abritent toujours les vestiges du bagne de Cayenne ayant "accueillis" Alfred Dreyfus, Guillaume Seznec... Elle font désormais partie du patrimoine historique français. Les 21 et 22 septembre derniers, pendant les journées du patrimoine et grâce au Théâtre de l'Entonnoir et de l'association Agamis, nous avons été une dizaine de comédiennes et comédiens pour la plupart guyanais, en lecture itinérante pour faire découvrir et entendre aux visiteurs la parole d'un bagnard dont le nom est entré dans l'histoire, Henri Charrière dit "Papillon".